Alors que le système éducatif est confronté à une grave pénurie d'enseignants, une école a récemment licencié un employé avec près de 20 ans de service pour avoir porté un t-shirt jugé 'inapproprié'. Le t-shirt, qui affichait le drapeau canadien et la phrase « Ceci est mon drapeau de la fierté », a été porté en juin, le Mois de la Fierté LGBTQ+. L'employé aurait porté ce t-shirt à plusieurs reprises au cours de l'année sans
problème.

En raison de procédures en cours, nous gardons l'identité de l'employé licencié confidentielle pour le moment, mais nous la révélerons dans une interview de suivi une fois le processus terminé.

Le Québec est confronté à un besoin critique d'environ 1 000 enseignants supplémentaires pour gérer sa population étudiante croissante. De plus, près de 5 000 enseignants permanents des écoles publiques du Québec ont démissionné au cours des cinq dernières années, et leurs postes restent vacants. Le ministre de l'Éducation du Québec, Bernard Drainville, a averti qu'il y aurait « beaucoup d'enseignants non qualifiés cette année» en raison de cette grave pénurie.

Dans ces circonstances, est-il judicieux pour l'école de licencier un employé pour un t-shirt jugé inapproprié par la commission scolaire?

Alors que les éducateurs qui promeuvent des idéologies politiques et de genre sont sous une surveillance intense, ceux qui militent pour une éducation neutre et impartiale sont de plus en plus marginalisés. Les
enseignants soutenant des idéologies de gauche, telles que Black Lives Matter et la théorie du genre, semblent largement acceptés, tandis que la critique de ces idéologies peut entraîner des accusations d'extrémisme et de culture de l'annulation.

L'employé licencié a exprimé des inquiétudes quant au fait que l'école soit devenue une plateforme de propagande idéologique et souligne son engagement à soutenir les enfants et à maintenir un environnement éducatif neutre.

**L'article a été rédigé de manière neutre sur le plan du genre pour protéger l'identité.