BREAKING: Laval professor and mRNA expert, Patrick Provost was suspended without pay for anti-mRNA vaccine comments

Provost has been speaking publicly about his silencing at the hands of the administration because he declined to sign the confidentiality agreement pushed by the University.

BREAKING: mRNA expert, Laval professor Patrick Provost was suspended for four months without pay for anti-MRNA vaccine comments
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Patrick Provost ran an RNA lab for 20 years and has published nearly 100 peer-reviewed studies.

He is launching an appeal of the internal decision. 

In 2003, Provost’s work on the role of messenger RNA in gene expression, it was named one of the 10 discoveries of the year 2003 by Québec Science Magazine and the five discoveries of 2021 by the Le Soleil.

Last summer, Provost was suspended from his duties for eight weeks without pay after a complaint from a colleague about his public comments on the COVID mRNA vaccines. 

Bill 32, a new law meant to protect academic freedom in post-secondary schools, was passed in the Quebec National Assembly and received royal assent just a few weeks before Provost’s first set of sanctions.

A statement made by Laval University’s Standing Committee on Academic Freedom, the FQPPU, (Quebec Federation of University Professors) supported Provost’s right to express his expert opinions and those of his critics as well.

The statement said:

The COPLA Committee believes that academic freedom protects the right of every university professor to express ideas. Academic freedom does not only protect opinions with which one agrees. An institution cannot begin to impose sanctions on an academic for comments he has made if they do not contravene a law applicable in Quebec.

Compliance with the consensus of a scientific community is not in itself a sufficiently precise standard to found a disciplinary sanction against a professor who exercises his academic freedom.

However, peers and other academics have a right and a duty to expose the pitfalls and falsehoods of a statement. In an institution that respects academic freedom, it is through refutation that teachers and other persons involved in teaching and research must combat speech that departs from validated knowledge according to recognized methods.

The new complaint against Provost came from a member of the public via the University of Laval complaints' portal after an interview with the professor on Choix Radio X on July 14. By August 4, the university had opened an investigation.

During a meeting between Provost and Laval’s human resources department on September 29, a crowd of supporters of the embattled prof turned up. Provost has been speaking publicly about his silencing at the hands of the administration because he declined to sign the confidentiality agreement pushed by the University.

On January 17, Pascal Déry, Quebec’s Minister of Higher Education weighed in on Provost’s troubles:

Under no conditions should we tolerate censorship in academic circles. Censorship inhibits thought, and reflection under the influence of fear hinders the pursuit of excellence that is at the heart of the university mission.

On January 23, the University sanctioned Provost with a four-month suspension without pay. Mr. Provost, with the assistance of his union (SPUL) has launched an appeal, filed Wednesday.

***

DERNIÈRE HEURE : Un spécialiste de l'ARN messager de l'Université Laval, le professeur Patrick Provost, a été suspendu pendant quatre mois sans rémunération pour des commentaires anti-vaccins à ARN messager. 

Au cours de sa carrière, Patrick Provost a géré un laboratoire d'ARN messager pendant 20 ans et a publié près de 100 études évaluées par des pairs. Actuellement, il conteste sur le plan juridique la décision interne de l'Université Laval au moyen d'un grief. 

En 2003, le travail de Mr. Provost, sur le rôle de l’ARN messager dans l’expression des gènes, a été nommé l’une des 10 découvertes de l’année 2003, par le magazine Québec Science, et l’une des 5 découvertes de l’année 2021, par le quotidien Le Soleil.   

L’été dernier, Mr. Provost a été suspendu de ses fonctions pendant huit semaines, sans solde, après une plainte d’un collègue au sujet de ses commentaires publics sur les vaccins à ARNm.   

Pourtant, le projet de loi 32, une nouvelle loi visant à protéger la liberté universitaire dans les écoles postsecondaires, a été adopté en l’Assemblée nationale du Québec quelques semaines avant les premières sanctions reçues par le professeur titulaire.   

Le Comité permanent de la liberté universitaire de l’Université Laval, la FQPPU (Fédération des professeurs et professeures de l’université du Québec), a publié un article en appuie à Mr. Provost dans son droit d’exprimer ses opinions d’experts et mais également d’exprimer ses critiques. Voici ce que le comité a écrit:  

La déclaration disait:

 Le Comité de la COPLA estime que la liberté académique protège le droit de tout professeur universitaire d’exprimer des idées.

La liberté académique ne protège pas que les opinions avec lesquelles on est en accord.  Une institution ne peut se mettre à imposer des sanctions à un universitaire pour des propos qu’il a exprimés si ceux-ci ne contreviennent pas à une loi applicable au Québec.

La conformité au consensus d’une communauté scientifique n’est pas en soi une norme suffisamment précise pour fonder une sanction disciplinaire contre un professeur qui exerce sa liberté académique.

Une nouvelle plainte contre Patrick Provost a été déposée par un membre du public via le portail des plaintes de l’Université Laval suite à une entrevue avec le professeur sur Choix radio X, le 14 juillet 2022. Le 4 août suivant, l’Université ouvrait une enquête à son sujet.  

Lors d’une rencontre entre Mr. Provost et le service des ressources humaines de l’Université Laval, le 29 septembre 2022, une multitude de partisans du professeur Provost se sont réunis pour montrer leur soutien. C'est pourquoi M. Provost s'est exprimé publiquement au sujet de sa situation académique. L’Université a demandé à Patrick Provost de signer un accord de confidentialité que celui-ci a décliné. 

Dans le devoir, le 17 janvier dernier, Madame Pascale Déry, ministre québécoise de l’enseignement supérieur, essayait de faire une mise au point sur la situation universitaire en écrivant:

Sous aucune condition nous ne devrions tolérer la censure dans les milieux universitaires. La censure inhibe la pensée, et la réflexion sous l’emprise de la peur entrave la poursuite de l’excellence qui est au cœur de la mission universitaire.

Le 23 janvier dernier, Patrick Provost a été suspendu sans solde durant quatre mois. En réponse à la décision interne, M. Provost, appuyé par son syndicat (SPUL), a déposé un grief mercredi dernier.

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