Le Québec est-il sur le point de subir un confinement climatique grâce au projet de loi 50?

Jérôme Blanchet-Gravel, rédacteur en chef et président de Libre Média, a mis en garde contre l'érosion graduelle des libertés sous prétexte de répondre à des menaces exagérées, telles que celles posées par le changement climatique.

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L'introduction du projet de loi 50 par le ministre François Bonnardel, visant à "promouvoir la résilience face aux désastres", a suscité un débat considérable sur les implications potentielles pour les droits et les libertés au Québec.

Ce projet de loi, ressemblant à la Loi sur la santé publique, propose d'accorder des pouvoirs exceptionnels au gouvernement lors de catastrophes naturelles, avec un renouvellement tous les 10 jours. Cependant, les préoccupations s'accumulent, soulevant des questions sur la possibilité d'un futur confinement climatique.

Pendant la pandémie, la Loi sur la santé publique a permis l'application de mesures strictes, y compris le couvre-feu controversé, qui a fait l'objet de contestations juridiques mais a été justifié par la Cour du Québec. Maintenant, avec la perspective de pouvoirs d'urgence similaires étendus aux crises environnementales, les discussions sur l'intégrité démocratique et les libertés individuelles s'intensifient

Jérôme Blanchet-Gravel, rédacteur en chef et président de Libre Média, a exploré ces préoccupations dans son récent article intitulé "L'étau se resserre autour des libertés au Québec". Il a souligné trois tendances alarmantes contribuant à l'érosion des droits et des libertés au Québec.

Blanchet-Gravel a mis en lumière la normalisation des états d'urgence, citant le projet de loi proposé par le ministre Bonnardel comme une expansion préoccupante des pouvoirs d'urgence. Il a mis en garde contre l'érosion graduelle des libertés sous prétexte de répondre à des menaces exagérées, telles que celles posées par le changement climatique.

De plus, Blanchet-Gravel a attiré l'attention sur l'influence croissante des organismes professionnels dans la censure des voix dissidentes, exemplifiée par le Dr Lacroix, qui a été suspendu temporairement pendant deux semaines par le Collège des médecins pour avoir critiqué les mesures sanitaires pendant le confinement. Il a également noté une tendance inquiétante des décisions judiciaires qui correspondent aux intérêts politiques, suscitant des doutes sur l'impartialité du pouvoir judiciaire.

Au cours de l'entrevue, M. Blanchet-Gravel a exprimé son appréhension quant au changement idéologique concernant les catastrophes naturelles, les considérant à travers le prisme de l'activisme climatique plutôt que comme des événements malheureux. Il a critiqué le zèle dans l'interprétation de chaque phénomène météorologique comme un signe de catastrophe écologique imminente, entraînant des mesures réglementaires excessives.

En ce qui concerne les récentes actions municipales, notamment la nouvelle interdiction d'utilisation de tous les dispositifs de combustion de combustibles solides à Québec et la nouvelle réglementation qui interdit aux automobilistes de laisser le moteur de leur véhicule rouler pendant plus de 10 secondes, dans l'arrondissement d'Outremont, Blanchet-Gravel a condamné ce qu'il considère comme des mesures disproportionnées motivées par des agendas idéologiques plutôt que des solutions pratiques.

En conclusion, Blanchet-Gravel a exhorté les citoyens à rester vigilants et informés, mettant en garde contre la complaisance et l'acceptation aveugle des mesures gouvernementales. Il a souligné la nécessité de la pensée critique et de la littératie médiatique pour naviguer dans des paysages socio-politiques de plus en plus complexes.

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