Rebel News s’est rendu à Laval, en banlieue de Montréal, pour couvrir un rassemblement organisé par le candidat à la chefferie libérale Mark Carney.

Et ce, malgré l’invitation publique lancée par Carney à l’égard des médias indépendants durant le débat — s’adressant à Keean Bexte, journaliste pour Juno News et The Counter Signal, il a déclaré : « Quand je fais une annonce, je pense pas vous avoir vu à l’une d’elles, mais la prochaine fois, venez. » Or, notre demande d’accréditation médiatique a tout simplement été ignorée.

Peu après notre arrivée sur place pour couvrir l’événement, notre équipe a été rapidement sommée de quitter les lieux par la sécurité et la police, qui nous ont dit que nous n’étions « pas les bienvenus ».

Nous sommes tout de même restés suffisamment longtemps pour échanger avec quelques partisans de Carney et prendre le pouls de l’électorat.

« C’est le meilleur candidat pour affronter Trump », a affirmé avec assurance un partisan. Un autre a ajouté : « On a besoin d’un économiste, pas juste d’un politicien. »

Un homme a avoué qu’il n’avait initialement pas prévu de voter pour les libéraux : « J’y avais même pas pensé… Puis je me suis dit : donnons une chance au coureur. » L’annonce ambitieuse de Carney — 130 milliards $ en nouvelles mesures sur quatre ans, sans échéancier pour rééquilibrer le budget fédéral — a soulevé des interrogations, mais peu de réactions négatives parmi les personnes présentes.

« Il a dit qu’il équilibrerait le budget en trois ans », a insisté un participant, bien qu’aucun échéancier officiel n’ait été fourni. Un autre a justifié le doublement de la dette nationale au cours de la dernière décennie en affirmant : « Il y a eu la COVID. Il fallait soutenir les Canadiens. Ces dépenses étaient nécessaires. »

Lorsque la police et la sécurité privée se sont approchées pour nous expulser, nous avons demandé à plusieurs reprises : « Qui a donné l’ordre ? » Les agents ont refusé de répondre, se contentant de dire : « C’est un événement privé. Vous n’êtes pas les bienvenus. »

Nous avons obtempéré et quitté les lieux pacifiquement. Aucune perturbation — seulement des questions. Mais même celles-ci, semble-t-il, ne sont pas bienvenues dans la campagne soigneusement contrôlée de Mark Carney.

Please help me stop Mark Carney — before it’s too late!

Mark Carney wasn’t elected — he was installed by the global elites. And now that he’s in charge, they think they’ve won. But not if we have anything to say about it. While the bought-and-paid-for media slobber over their new golden boy, we’re hitting the streets, digging into his World Economic Forum playbook, and calling out the radical agenda they’re trying to ram down Canada’s throat. This is the fight of our lives — and we’re not backing down. Help us keep our reporters on the ground, our billboard truck on the move, and our message uncensored. Pitch in now if you want to stop Mark Carney before he does irreversible damage.

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