Rebel News met une fois de plus en évidence les lacunes des médias publics traditionnels
Le média 24 heures, propriété de Québecor, tombe dans le piège de l'information erronée.
Dans un développement récent, Rebel News a une fois de plus révélé des cas où les médias publics traditionnels diffusent des informations sans mener d'enquêtes approfondies. Ce manque d'éthique et de professionnalisme continue de tromper la population, soulignant ainsi l'importance d'une surveillance des médias. Cette fois-ci, c'est un article publié par 24 heures, propriété de Québecor, qui a été remis en question.
Alexa Lavoie, correspondante de Rebel News connue pour son engagement envers la vérification des faits, a mis en lumière les inexactitudes entourant une histoire impliquant Martin Artinian, une prétendue victime de la crise du logement. La persévérance de Lavoie dans la recherche de la vérité l'a amenée à créer le site web MediaFactCheck.ca, qui vise à dénoncer les erreurs massives commises par les médias subventionnés par les contribuables.
Dans le cadre de son enquête, Lavoie est revenue sur une histoire précédente produite par CBC, qui impliquait Martin Anglehart, un individu présenté comme une victime du convoi des camionneurs. Il s'est avéré que les affirmations d'Anglehart étaient en grande partie fausses, et qu'il était en réalité un escroc avec des antécédents criminels. Ce cas rappelle que la diligence raisonnable dans le journalisme est cruciale pour maintenir l'intégrité journalistique.
Le 15 juin, 24 heures a publié un article intitulé "Sans abri malgré 162 visites d'appartements : 'Personne ne me donne une chance'", rédigé par Mathieu Carbasse. Carbasse avait découvert Martin Artinian grâce à TikTok et avait décidé de partager son histoire. Cependant, plusieurs éléments clés présentés dans l'article se sont révélés inexacts.
Martin Artinian, dont le vrai nom est Martin Joseph Anglehart, était présenté comme une figure sympathique dans l'article de 24 heures. Cependant, les investigations de Lavoie ont révélé qu'Anglehart avait des antécédents d’arnaqueur et un casier judiciaire, y compris une condamnation pour viol sur un mineur alors qu'il était séropositif.
De plus, des doutes ont été émis quant à l'affirmation selon laquelle Artinian aurait visité 162 appartements à la recherche d'un logement. Également, l'utilisation par Artinian de son diagnostic de cancer comme moyen de manipulation émotionnelle a été mise en lumière.
La suppression de l'article peu de temps après sa publication, sans corrections ni explications publiques, soulève davantage de questions quant à l'intégrité journalistique. Lavoie a contacté Benoit Dussault, directeur principal de 24 heures, pour obtenir des clarifications sur cette affaire. La réponse de Benoit Dussault à Lavoie a été jugée peu convaincante. Dans sa réponse, Dussault a expliqué que l'article avait été supprimé en raison du changement de situation de Martin Artinian, qui avait trouvé un logement. Cependant, cette explication n'a pas dissipé les doutes quant à la véracité des informations initialement publiées.
Ces événements soulèvent de sérieuses questions quant à l'intégrité journalistique et à la responsabilité des médias envers leur public. Les personnes généreuses qui ont contribué à la collecte de fonds de Martin Anglehart méritent des réponses et une transparence complète.
Dans un prochain rapport approfondi, Alexa Lavoie prévoit de continuer à explorer la véritable identité de Martin Artinian, révélant ainsi son véritable visage au grand public. Cette investigation démontre l'importance de la vigilance dans le domaine des médias, et met en garde contre l'utilisation de criminels comme victimes sans vérification minutieuse des faits.
Restez à l'écoute pour la suite de cette affaire et pour en savoir plus sur les répercussions de ces erreurs de journalisme.
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