Le week-end dernier, New York et d'autres villes aux États-Unis ont été le théâtre d’événements troublants, marqués par des tensions croissantes autour de la crise migratoire et des manifestations d’ampleur nationale. Alors que les émeutes secouent les États-Unis, de Los Angeles à New York, Rebel News s'est rendu sur place pour documenter la situation. Soutenez notre journalisme indépendant sur RiotReports.com.

Vendredi dernier, le 13 juin, notre équipe s'est concentrée sur un centre fédéral de détention pour migrants illégaux à Newark, New Jersey. Ce lieu, déjà sous pression, a été le théâtre d’une émeute la veille de notre arrivée, le 12 juin. Quatre migrants, poursuivis pour divers délits, se sont évadés après des troubles internes, tandis que des militants d'extrême gauche bloquaient les accès extérieurs. À ce jour, trois d’entre eux sont toujours en fuite, avec une récompense fédérale de 10 000 dollars pour leur capture.

Le maire de Newark, Ras Baraka, s'oppose farouchement à ce centre. Arrêté le mois dernier pour intrusion lors d’une confrontation avec des agents de l'ICE, il refuse toute protection policière locale, laissant les autorités fédérales seules face à des manifestants hostiles. Vendredi soir, des barricades improvisées ont bloqué l'accès au centre, créant un face-à-face tendu. Les agents de l'ICE, sans renforts, ont dû se frayer un chemin, parfois physiquement, pour quitter les lieux. Un livreur de pizza, bloqué par les manifestants, a incarné l’absurdité de cette idéologie qui prime sur la vie quotidienne.

Le lendemain, la manifestation 'No Kings' a mobilisé des milliers de personnes à New York, et s'est tenue simultanément dans 2 000 villes américaines. Les revendications visaient les déportations de l'ICE et dénonçaient Donald Trump, accusé de "fascisme" par les manifestants. Ils critiquaient aussi la parade militaire de Washington, perçue comme une célébration de Trump pour son anniversaire, mais qui marquait en réalité le 250e anniversaire de l'armée américaine.

Si Los Angeles a connu des violences, New York est restée relativement calme. En soirée, des manifestants anti-Israël et certains de 'No Kings' se sont réunis devant le siège de l'ICE, brandissant des drapeaux de groupes désignés comme terroristes, tels que le Hamas et le Hezbollah.