Un agent de l'ASFC se prononce sur le chaos aux frontières et la criminalité liée aux armes à feu
Le candidat conservateur David De Repentigny, agent à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et pompier volontaire, se présente dans la circonscription de Châteauguay–Les Jardins-de-Napierville.
Dans une entrevue exclusive réalisée au tristement célèbre poste frontalier de chemin Roxham, David De Repentigny révèle les dessous du chaos qui règne à la frontière canadienne.
Face à Nathalie Provost — survivante de la fusillade de Polytechnique et militante anti-armes à feu au sein de PolySeSouvient — De Repentigny dit respecter ses intentions, mais remet en question son approche : « Lorsqu’on veut assurer la sécurité publique, il faut gérer les risques. On impose des restrictions à ceux qui respectent la loi, au lieu de se concentrer sur les criminels. » Il cite le chef de police de Toronto : « 96 % des armes à feu illégales proviennent des États-Unis. »
Fort de son expérience sur le terrain durant la crise frontalière de 2017 et les années suivantes, il affirme que le Québec avait les outils pour gérer la situation efficacement. Selon lui, la Loi sur l’immigration vise à protéger l’économie et la culture canadiennes. Il déplore l’ingérence politique, notamment les tweets de bienvenue, qu’il considère comme ayant encouragé les passages illégaux : « En accueillant plus de gens que notre capacité ne le permet, on a épuisé nos ressources, » dit-il, en lien avec les délais dans les processus d’immigration légale. « C’est plus difficile d’immigrer légalement que de passer par les bois, » ajoute-t-il, critiquant le message envoyé à ceux qui respectent les règles.
De Repentigny dénonce aussi l’exploitation de ce chaos par le crime organisé : « Des organisations criminelles ont infiltré ce mouvement et abusé de personnes vulnérables, » dit-il, évoquant des cas de traite humaine. Il appuie le plan conservateur visant à renforcer la sécurité aux frontières en embauchant 2 000 agents supplémentaires et en élargissant leurs mandats.
« Un gouvernement conservateur va s’appuyer sur l’expertise du terrain, » dit-il, en contraste avec les politiques libérales qu’il qualifie d’idéologiques et axées sur l’apparence. Il souligne que les récentes actions libérales — comme l’ajout de personnel aux frontières — relèvent, selon lui, de la stratégie électorale : « Tout à coup, ils reprennent les idées conservatrices à l’approche d’une élection. »
Pour De Repentigny, représenter Châteauguay–Les Jardins-de-Napierville signifie être à l’écoute de ses concitoyens : « Le pouvoir vient de la base, pas du sommet, » affirme-t-il, promettant de faire passer les priorités locales avant tout. Il soutient la volonté de Pierre Poilievre de décentraliser les pouvoirs, notamment en accordant au Québec plus de contrôle sur les permis de travail et d’études : « Si vous votez pour moi, vous appuyez des initiatives qui redonnent le pouvoir aux mains locales. »
Avec ses racines profondes dans la région et son expérience à la frontière, De Repentigny souhaite offrir des solutions concrètes, pas des promesses : « Je vais me donner à 110 % pour défendre ce qui est important pour notre monde, » conclut-il, appelant les électeurs à lui faire confiance.

Alexandra Lavoie
Quebec based Journalist
Alexa graduated with a degree in biology from Laval University. Throughout her many travels, she has seen political instability as well as corruption. While she witnessed social disorder on a daily basis, she has always been a defender of society’s most vulnerable. She’s been around the world several times, and now joins Rebel News to shed light on today’s biggest stories.
