Exploiter nos ressources au Québec: l'exemple de l'Alberta

Le 27 février dernier, un événement organisé par le Parti conservateur du Québec a rassemblé des citoyens soucieux de discuter de l'avenir politique de la province.

Au cœur des débats se trouvaient les récentes actions d'Éric Duhaime, chef du parti, notamment sa tournée en Alberta pour promouvoir les idées autonomistes et les accords interprovinciaux.

Les opinions exprimées ont révélé une diversité de points de vue sur des questions cruciales.

La première question, portant sur la tenue d'un référendum sur la souveraineté du Québec, a suscité des réponses sans équivoque. Un participant a déclaré avec assurance, "Non, absolument pas. Les Québécois sont rendus ailleurs. Aujourd'hui, on veut plus d'autonomie à l'intérieur du Canada."

Un autre a renchéri en soulignant, "Donc le référendum, c'est une perte de temps et on ne devrait pas retourner là."

En ce qui concerne les leçons à tirer de l'Alberta en termes d'autonomie, les opinions étaient variées mais toutes empreintes de préoccupations économiques.

Une voix s'est élevée pour saluer le modèle de développement économique de l'Alberta, "C'est une province qui s'est prise en charge, qui est très proactive au niveau de son économie," a affirmé un participant, tandis qu'un autre exprimait des doutes quant à la dépendance aux ressources étrangères, "Je ne comprends pas qu'on ne puisse pas exploiter nos propres sources."

Enfin, le rôle du Bloc québécois au Parlement a été scruté avec un mélange de scepticisme et de désillusion.

"Le Bloc québécois, selon moi, ce sont des gens qui ont besoin d'une deuxième pension après récolter la leur," a critiqué un participant, exprimant des doutes sur l'engagement réel envers le Québec. Un autre a ajouté, "Je pense que les gens commencent à être tannés du bloc québécois qui n'a fait que voter avec Trudeau." 

Alors que le paysage politique continue d'évoluer, ces débats témoignent de l'engagement des citoyens à façonner collectivement le destin de leur société.

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