L'expert en économie Vincent Geloso explique les véritables problèmes avec le système de taxe carbone du Québec

Le professeur d'économie Vincent Geloso soutient que la mise en œuvre par le Québec des taxes carbone sous forme de système de plafonnement et d'échange ne respecte pas les principes économiques fondamentaux.

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Depuis l'augmentation de la taxe carbone le 1er avril, les Canadiens expriment leur opposition et leur frustration envers le gouvernement libéral.

Alors que la plupart des provinces canadiennes ont atteint 80 $ par tonne pour les carburants, le Québec, qui a sa propre taxe carbone basée sur un système de plafonnement et d'échange avec la Californie, maintient le prix du carbone à environ 57 $ par tonne.

Cependant, il y a beaucoup de malentendus sur le fonctionnement du Québec par rapport à la taxe carbone.

Vincent Geloso, expert en politique économique, offre une perspective critique sur les politiques de taxe carbone du Québec dans une interview exclusive pour Rebel News. Geloso soutient que la mise en œuvre par le Québec des taxes carbone sous forme de système de plafonnement et d'échange ne respecte pas les principes économiques fondamentaux.

Il souligne l'importance d'utiliser les signaux du marché plutôt que les réglementations pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Cependant, Geloso soutient que le Québec a violé ces principes en ajoutant continuellement des réglementations sans réduire les taxes, ce qui se traduit par un fardeau fiscal plus élevé pour les Québécois.

De plus, Geloso met en évidence les inefficacités du système de taxe carbone du Québec, affirmant:"La seule raison pour laquelle il réduit les émissions est en réduisant l'activité économique plutôt qu'en changeant les types d'activités économiques qui se déroulent, ce qui est vraiment, vraiment mauvais."

Interrogé sur une solution potentielle, Geloso souligne l'importance de mettre en œuvre une "bonne" taxe carbone - un prix sur la pollution couplé à des réductions d'impôts pour inciter à des activités économiques moins polluantes. Il critique la taxe carbone fédérale pour ne pas respecter ces principes, arguant qu'elle viole l'exemple type en ne étant pas neutre sur le plan des recettes et en ne remplaçant pas les politiques de commandement et de contrôle.

Concernant l'affirmation du Premier ministre Justin Trudeau selon laquelle les Canadiens bénéficient de la taxe carbone, Geloso reste sceptique, affirmant: "Je m'attends à ce que ce ne soit probablement pas faux, mais aussi probablement pas vrai non plus." Il souligne la réalité économique selon laquelle les consommateurs supportent finalement le fardeau des taxes, quelles que soient les distinctions légales.

De plus, Geloso aborde le malentendu selon lequel le Québec est exempté de la taxe carbone, expliquant que même si elle ne s'applique pas directement, les Québécois supportent toujours le coût indirectement par l'augmentation des prix des biens importés des autres provinces.

En conclusion, Geloso affirme que les politiques de taxe carbone du Québec, ainsi que celles du Canada dans leur ensemble, sont défectueuses et ne traitent pas les causes profondes de la pollution.

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