Réactions des Québécois à l'interdiction des symboles religieux pour les personnes en position d'autorité

'Nous vivons dans un État laïque, donc les symboles religieux restent à la maison,' a déclaré un résident québécois, soulignant l'importance de maintenir un espace public neutre, exempt d'influence religieuse.

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La semaine dernière, la Cour d'appel du Québec a rendu son verdict sur la loi 21, une législation controversée adoptée par l'Assemblée nationale du Québec le 16 juin 2019. Cette loi interdit aux personnes occupant des positions d'autorité de porter des symboles religieux.

Notamment, le Premier ministre François Legault a invoqué la clause dérogatoire pour accorder des pouvoirs permettant de passer outre certaines sections de la Charte des droits et libertés, empêchant ainsi l'examen ou la révision judiciaire de la législation pour une période de cinq ans.

Suite à une décision de la Cour supérieure en 2021, l'affaire a été portée devant la Cour d'appel en 2022. Après plus d'un an de délibération, la Cour d'appel a rendu sa décision, confirmant largement la loi 21.

Cependant, une exception a été faite concernant l'obligation pour les membres de l'Assemblée nationale de siéger le visage découvert, s'écartant ainsi des dispositions originales de la loi. La décision de la cour a suscité des réactions diverses parmi les Québécois, reflétant des perspectives différentes sur la place de la religion dans la vie publique. Alors que certains soutiennent la décision, invoquant l'importance de maintenir un État laïque et de garder les symboles religieux hors des institutions publiques, d'autres expriment des préoccupations quant aux limitations qu'elle impose à la liberté religieuse.

Un citoyen a remarqué, "La religion ne s'applique pas à tout le monde", prônant la liberté d'exprimer les croyances religieuses de manière respectueuse et sans imposer aux autres.

Inversement, un autre Québécois a souligné, "Nous vivons dans un État laïque, donc les symboles religieux restent à la maison," mettant en avant l'importance de maintenir un espace public neutre, exempt d'influence religieuse.

Cependant, les opinions sur la neutralité de l'État québécois varient. Alors que certains sont d'accord avec l'affirmation du Premier ministre Legault, d'autres remettent en question cette notion, soutenant que la diversité religieuse devrait être respectée et que le retrait des symboles religieux des espaces publics ne signifie pas la neutralité.

Malgré ces points de vue divergents, de nombreux Québécois s'accordent sur l'importance de la liberté religieuse et la nécessité de trouver un équilibre entre les droits individuels et les principes laïques de l'État.

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