Révélation d'une dissimulation médiatique: Les chroniques disparues de Quebecor publiées pendant la pandémie

Les journaux de Québec et Montréal, appartenant à Quebecor, semblent avoir tenté d'effacer une partie de leur répugnante couverture médiatique publiée pendant la pandémie.

Pour ceux d'entre vous qui ne suivent pas les articles d'opinion, de nombreuses chroniques publiées pendant la période de la pandémie, signées entre autres par les chroniqueurs Richard Martineau, Sophie Durocher, Denise Bombardier, Loïc Tassé, Mario Dumont et Josée Legault, avaient été retirées de la circulation.

Le 7 Août, Libre Média, propriété de l'éditeur en chef Jérôme Blanchet-Gravel, a rapporté ce phénomène. Jérôme a expliqué comment il avait été informé de la situation:

"Des internautes ont découvert par eux-mêmes, grâce à une sorte de journalisme citoyen, que ces articles n'étaient plus disponibles. Libre Média a mené sa propre enquête, ses propres vérifications, et a constaté le 6 août dernier qu'un certain nombre d'articles publiés par les internautes n'étaient effectivement plus disponibles."

Ces chroniques perfides dépeignaient de manière dégradante, haineuse et diffamatoire les personnes non vaccinées.

"Alors que l'on sait que Québecor a été l'un des principaux organes de propagande du gouvernement du Québec pendant deux ans et demi, avec une couverture vraiment épouvantable, il faut le mentionner, c'était d'une vulgarité éditoriale assez phénoménale," a souligné Jérôme.

Il est particulièrement étonnant de constater qu'un média tente de retirer des articles de ses archives, surtout en plein été, alors que l'attention est tournée ailleurs. À ce sujet, Monsieur Blanchet-Gravel a déclaré:

"Quand on fouille dans les archives, c'est généralement parce qu'on a quelque chose à se reprocher. J'espère sincèrement que c'est une erreur numérique. Parce que si c'est vrai, c'est assez troublant."

Jérôme Blanchet-Gravel a poursuivi son enquête en envoyant un courriel au Journal de Montréal et au Journal de Québec le 7 août dernier, afin de comprendre les raisons de ces suppressions. En réponse à cette requête, le Journal de Québec a mentionné le 8 Août qu'une politique d'effacement automatique était mise en place après 18 mois de publication. Néanmoins, des incohérences persistaient.

Après toute cette pression exercée sur Quebecor concernant ces articles indisponibles, ils sont soudainement redevenus mystérieusement disponibles sur leur plateforme. Cela va à l'encontre de leur prétendue politique de suppression, ce qui suscite plusieurs interrogations.