Menaces et humiliation : des militaires racontent leur cauchemar lié à la COVID-19

"J’ai été publiquement humilié, rejeté par mon ex-femme sous la pression sociale et abandonné par ma famille. À un moment donné, j’ai failli mettre fin à mes jours", confie Frédéric Villeneuve-Normand, ancien technicien en approvisionnement des Forces armées canadiennes.

Alors qu’aux États-Unis, les militaires renvoyés pour avoir refusé le vaccin contre la COVID-19 sont réintégrés, la situation au Canada est bien différente. Ici, ceux qui ont été contraints de quitter les Forces armées canadiennes intentent un recours collectif contre le gouvernement, mené par Catherine Christensen du cabinet Valour Legal Centre.

Parmi eux, Frédéric Villeneuve-Normand, ancien technicien en approvisionnement, a subi des pressions constantes et des humiliations avant de finir par démissionner contre son gré.

"Je m’appelle Frédéric Villeneuve-Normand. J’ai servi dans l’armée canadienne pendant quatre ans, y compris durant la pandémie de COVID-19. Le vaccin était obligatoire, et ceux qui refusaient étaient isolés et soumis à des pressions constantes." 

Il raconte comment, étant parmi les derniers résistants, il a été victime de tactiques de pression ciblées.

"Ils nous ont gardés isolés, nous faisant croire que nous étions les seuls. C’était de la manipulation psychologique. En réalité, nous étions beaucoup plus nombreux qu’ils ne le prétendaient."

Sa décision de refuser le vaccin Moderna, en raison d’études émergentes en Europe sur les risques pour les jeunes, lui a valu de lourdes conséquences.

"J’étais sous 'avertissement et surveillance'. On m’interdisait l’accès aux bâtiments des Forces armées canadiennes, mais je devais quand même me présenter chaque matin à la base de Valcartier. Je restais dehors, au garde-à-vous, devant le dépôt de ravitaillement, attendant qu’un sergent vienne me donner des tâches humiliantes, comme dégager la neige de véhicules inutilisés."

Au-delà des répercussions professionnelles, il a vécu une profonde détresse personnelle.

"J’ai été publiquement humilié, rejeté par mon ex-femme sous la pression sociale et abandonné par ma famille. À un moment donné, j’ai failli mettre fin à mes jours."

Aujourd’hui, il se bat aux côtés d’autres militaires dans ce recours collectif, déterminé à tenir le gouvernement responsable de ce qu’il considère comme une trahison massive envers les membres des Forces armées.

"Nous avons perdu environ 9 % des effectifs militaires à cause de l’obligation vaccinale. Des hommes et des femmes avec des décennies de service, des personnes d’honneur, ont été jetés comme des moins que rien."

Avec l’évolution du climat politique, Villeneuve-Normand garde espoir.

"Si Pierre Poilievre gagne au Canada, les choses pourraient changer. Les États-Unis ont déjà pris des mesures pour réparer les dégâts. Il est temps que le Canada fasse de même."

Pour Frédéric Villeneuve-Normand et tant d’autres, ce combat ne concerne pas seulement la justice, mais la restauration de la dignité des militaires qui ont servi leur pays.

Call the Election!

21,954 signatures
Goal: 25,000 signatures

Justin Trudeau is gone — but Canadians never voted for his replacement. The Liberal Party has installed unelected banker Mark Carney as Prime Minister. Why should Canadians accept another leader without a mandate? It’s time for a federal election now — not when it’s convenient for the Liberals. Sign the petition and demand that Mark Carney call an election immediately!

Will you sign?

Alexandra Lavoie

Quebec based Journalist

Alexa graduated with a degree in biology from Laval University. Throughout her many travels, she has seen political instability as well as corruption. While she witnessed social disorder on a daily basis, she has always been a defender of society’s most vulnerable. She’s been around the world several times, and now joins Rebel News to shed light on today’s biggest stories.

COMMENTS

Be the first to comment

Please check your e-mail for a link to activate your account.