Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), a annoncé sa candidature pour l’élection partielle dans la circonscription, qui devrait être déclenchée bientôt après la démission d’Éric Lefebvre (CAQ) le 18 mars. Environ 400 partisans ont assisté à l’événement, témoignant de l’élan conservateur. En 2022, Duhaime avait récolté 530 000 votes à l’échelle provinciale, terminant deuxième à Arthabaska. « Je suis votre candidat et votre prochain député », a-t-il déclaré, galvanisant la foule.

Les militants rencontrés insistent sur l’urgence d’une voix conservatrice à l’Assemblée nationale. « C’est important parce que les conservateurs, qui ont eu 13 % à la dernière élection, n’ont pas de voix à l’Assemblée nationale. On a réellement besoin de lui », affirme Marie-Josée Hélie, ancienne candidate du Parti conservateur du Québec.

Jonathan Poulin, ancien candidat également, ajoute : « On essaye, un an et demi avant la prochaine élection, de corriger cette anomalie-là. Ça prend une voix qui représente ce demi-million de personnes. » L’unanimité perçue à l’Assemblée, notamment sur la taxe carbone, exaspère. « À l’unanimité, le tout électrique, on appuie. Ça ne marche pas, ce n’est pas vrai qu’au Québec il y a une unanimité », s’exclame Dominic Maurais, animateur de Maurais Live à CHOI 98.1.

Duhaime critique « l’échec du modèle québécois ». « Les écoles, les hôpitaux, tout tombe de partout. C’est l’accumulation de preuves, presque quotidiennes, de l’échec du modèle québécois », déclare-t-il. Les priorités locales, comme l’agrandissement de l’Hôtel-Dieu ou l’accès à la propriété, sont centrales. « L’essence, ça n’a aucun sens que les gens paient 25, 30 sous de plus qu’en Ontario », souligne-t-il. La dissociation avec le Parti conservateur du Canada (PCC) frustre. « Les militants du PCQ sont les plus motivés. Le PCC a sous-estimé notre force », déplore Marie-Josée Hélie.

Face à une couverture médiatique limitée – « un pour cent de la visibilité médiatique des autres partis », selon un rapport –, Duhaime mise sur le terrain. « On part directement aux électeurs », conclut-il, déterminé à représenter les « oubliés » à Québec.

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