Alexa Lavoie dénonce les médias canadiens pour avoir ignoré sa fusillade par la GRC, tout en s’empressant de couvrir les blessures d’un journaliste australienne lors des émeutes à Los Angeles.

Un événement, cependant, a retenu leur attention : une journaliste australienne a été blessée en couvrant le chaos. Les médias canadiens ont rapidement relayé l’affaire. Des analystes et commentateurs ont, à juste titre, exprimé leur indignation — aucun journaliste ne devrait être blessé pour avoir simplement fait son travail.

Lors du démantèlement du Convoi de la liberté en 2022 à Ottawa, j’ai été atteinte à bout portant par un tir d’un agent de la GRC. Un projectile a frappé ma jambe et a explosé, libérant une poudre orange qui a brûlé mon visage et mes yeux. Je faisais simplement mon travail de journaliste. Heureusement, je portais trois épaisseurs de pantalons pour me protéger du froid glacial — cette protection supplémentaire m’a probablement évité des blessures bien plus graves.

Aucun grand média n’en a parlé. Silence radio.

Une journaliste de Radio-Canada avait pourtant pris mon numéro. Elle n’a jamais donné suite. Pourquoi ? Parce que la vérité ne cadrait pas avec le récit gouvernemental — celui qui dépeignait les manifestants comme des extrémistes et les actions policières comme justifiées.

Ce ne sont pas les forces de l’ordre qui m’ont porté secours — ce sont les manifestants. Ce sont eux qui m’ont transportée en lieu sûr, soigné mes blessures, et veillé à ce que je sois hors de danger. Malgré la douleur, j’ai insisté pour continuer à couvrir les événements jusqu’à la fin.

Mais où étaient ces mêmes voix quand cela s’est produit ici, au Canada ?

Pendant ce temps, les médias traditionnels — largement financés par le gouvernement — ne rapportent que ce qui sert leur agenda. Ce n’est pas du journalisme. C’est de la propagande.

Je poursuis aujourd’hui la GRC pour atteinte à la liberté de presse. Si vous croyez en un journalisme libre et indépendant, soutenez mon combat sur StandWithAlexa.com.