Amazon claque la porte au Québec, près de 2 000 emplois perdus

La fermeture des opérations d’Amazon au Québec fait suite à la syndicalisation des travailleurs de l’entrepôt de Laval en mai 2024. L’ancien chef du Parti conservateur du Québec, Adrien Pouliot, attribue cette décision aux taxes élevées, aux lourdes réglementations et à l’ingérence du gouvernement, qui découragent les entreprises.

Amazon a récemment annoncé la fermeture de ses activités au Québec, entraînant la suppression d’environ 1 700 emplois à temps plein et 250 postes saisonniers. Cette décision survient après que les employés de l’entrepôt de Laval sont devenus les premiers au Canada à se syndiquer en mai 2024, en s’affiliant à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Bien qu’Amazon ait tenté de bloquer le processus de syndicalisation, le Tribunal administratif du travail a condamné l’entreprise pour avoir entravé les efforts des travailleurs, notamment en diffusant des messages anti-syndicaux.

Pour mieux comprendre la situation, nous avons interviewé Adrien Pouliot, ancien chef du Parti conservateur du Québec, qui nous a partagé son analyse des raisons derrière cette fermeture.

Selon Pouliot, la décision d’Amazon est principalement liée à la complexité du climat des affaires au Québec. « Ce qui est vraiment dommage, c’est que les politiciens se concentrent sur Amazon, mais ils devraient plutôt se regarder dans le miroir et se demander pourquoi les entreprises quittent », explique-t-il.

L’ancien chef conservateur du Québec souligne que les taxes élevées et la lourdeur réglementaire sont des facteurs clés : « Les taxes sont trop élevées, les réglementations environnementales sont trop restrictives, les réglementations linguistiques, et ainsi de suite. »

Il critique également les subventions gouvernementales accordées aux entreprises, affirmant qu’elles ne stimulent pas réellement l’économie mais gaspillent l’argent des contribuables.

« Ces subventions ne servent pas à assurer la réussite des entreprises, elles servent à acheter des votes », affirme-t-il.

Pouliot dénonce en outre le rôle des syndicats, estimant qu’ils ne servent plus réellement les travailleurs mais leur imposent plutôt des contraintes. « Les syndicats, au lieu d’être au service des employés, sont presque devenus l’inverse. »

Il conclut en appelant à une réduction des taxes et de la bureaucratie pour attirer des entreprises créatrices de richesse au Québec, soulignant que la province doit alléger l’emprise de l’État afin de favoriser l’innovation et l’investissement.

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Alexandra Lavoie

Quebec based Journalist

Alexa graduated with a degree in biology from Laval University. Throughout her many travels, she has seen political instability as well as corruption. While she witnessed social disorder on a daily basis, she has always been a defender of society’s most vulnerable. She’s been around the world several times, and now joins Rebel News to shed light on today’s biggest stories.

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