Les résidents dénoncent une politique verte coercitive à Saint-Amable : « Injuste et abusive »

Présenté comme bénéfique pour l'environnement, ce règlement est perçu par plusieurs comme un abus de pouvoir.

Un règlement vert controversé à Saint-Amable, près de Montréal, oblige les propriétaires à planter au moins un arbre sur leur terrain, sous peine de recevoir une amende annuelle de 200 $.

Bien que promue pour ses avantages écologiques — comme la réduction du bruit et les économies d’énergie — cette mesure est perçue par de nombreux résidents comme une ingérence excessive du gouvernement.

Simon Lacoste, résident et ancien maire, l’a qualifiée d’ « injuste et abusive », soulignant que des amendes ont été données même à ceux ayant déjà des arbres, que la ville a jugés être de simples « arbustes ».

La réglementation est stricte : les arbres doivent mesurer au minimum 30 cm de hauteur et avoir un tronc d’au moins 5 cm de diamètre. Un arbre est requis pour chaque 10 mètres de façade. Certaines espèces sont interdites près des routes, des conduites d’égouts et des limites de propriété.

De plus, il est interdit de planter un arbre à moins de 1,5 mètre d’une borne-fontaine ou d’une entrée de service public. La ville fournit un croquis détaillé et une carte précisant les emplacements exacts où les arbres doivent être plantés.

Les citoyens ont exprimé leur frustration. « Je trouve ça exagéré », a déclaré une femme. Une autre a ajouté : « Je trouve ça ridicule ! » Un homme a commenté : « C’est difficile à dire… je ne suis pas d’accord. »

Certains ont également dénoncé un manque de cohérence dans l’application du règlement et l’absence d’avis préalable. « J’ai fait abattre un gros arbre et la ville m’a dit que c’était correct. Mais d’autres ont été sanctionnés parce qu’ils n’en avaient pas. »

« Oui, je pense que c’est 200 $ par année si on n’a pas fourni la preuve qu’on a planté un arbre », a déclaré une autre personne. « Moi, j’ai plusieurs arbres, mais pas en avant. »

« Il aurait dû y avoir un avertissement d’abord. Ils ont donné l’amende de 200 $ sans prévenir », a déploré un autre résident.

Des comparaisons sont faites avec des obligations similaires dans des municipalités voisines, certains habitants déplorant ce qu’ils considèrent comme une atteinte grandissante aux libertés au Québec. L’application rigide du règlement soulève des questions sur l’ingérence des municipalités dans la gestion des propriétés privées.

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Alexandra Lavoie

Quebec based Journalist

Alexa graduated with a degree in biology from Laval University. Throughout her many travels, she has seen political instability as well as corruption. While she witnessed social disorder on a daily basis, she has always been a defender of society’s most vulnerable. She’s been around the world several times, and now joins Rebel News to shed light on today’s biggest stories.

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