Bloqueurs à 13 ans, Mastectomie à 16 : le calvaire d’une jeune détransitionneuse
« C’est seulement quand j’ai reçu un appel pour planifier une chirurgie génitale, se souvient Rose, que j’ai compris que j’avais fait une erreur. »
Nous vous présentons une histoire profondément bouleversante, celle d’une jeune fille mal guidée à un moment crucial de sa vie. Rose Guérin‑Test, aujourd’hui âgée de 21 ans, a commencé sa détransition à 18 ans. Elle a été mise sous bloqueurs de puberté dès l’âge de 13 ans, a commencé la testostérone à 14 ans, a légalement changé de nom et de sexe à 15 ans, et a subi une double mastectomie à 16 ans.
« C’est seulement quand j’ai reçu un appel pour planifier une chirurgie génitale, raconte Rose, que j’ai réalisé que j’avais fait une erreur. »
Rose explique : « Quand j’étais plus jeune, j’ai beaucoup vécu d’intimidation. Je voulais être quelqu’un d’autre, complètement. J’ai commencé à me couper les cheveux, à adopter un look plus masculin, et en ligne, j’ai trouvé des vidéos de personnes en transition. Je me suis dit : “Je pourrais être ça.” »
Selon elle, le processus a été « trop facile ».
« À 13 ans, j’ai eu une rencontre pour les bloqueurs. Quatre ou cinq mois plus tard, la testostérone. Quelques mois après ça, la chirurgie. J’avais 16 ans quand j’ai signé les papiers disant “Je suis majeure et je consens.” J’ai dit que j’avais 16 ans, et on m’a répondu : “C’est bon, signe simplement.” »
Sa mère, Danielle, se souvient avoir été « sous le choc ».
« Elle venait de découvrir qu’elle aimait les filles. Je pensais que c’était une question d’attirance, pas de genre. Mais rapidement, elle disait : “Maman, je suis un garçon.” Puis sont venues les menaces de suicide — “Si je ne peux pas changer de sexe, je vais me tuer.” J’avais l’impression d’avoir sa vie entre mes mains. »
Aujourd’hui, Rose vit avec des cicatrices — physiques et psychologiques — et de profonds regrets.
« On ne peut pas revenir en arrière. On ne peut tout simplement pas faire ça à un enfant », dit-elle. Danielle ajoute : « Ça a été trop vite. Ces enfants ont besoin d’aide psychologique — pas de chirurgies irréversibles. »
Pour soutenir la guérison de Rose, sa famille a lancé une campagne GoFundMe afin de l’aider à retrouver son corps féminin.
Alexandra Lavoie
Quebec based Journalist
Alexa graduated with a degree in biology from Laval University. Throughout her many travels, she has seen political instability as well as corruption. While she witnessed social disorder on a daily basis, she has always been a defender of society’s most vulnerable. She’s been around the world several times, and now joins Rebel News to shed light on today’s biggest stories.