Manque d’indépendance énergétique : le Québec continue de dire non !
Le Québec continue de bloquer d’importants projets comme GNL Québec et Énergie Est sous prétexte du manque de « l’acceptabilité sociale ». Pendant ce temps, le premier ministre François Legault a abandonné sa promesse de réduire la dépendance du Québec aux paiements de péréquation et a carrément interdit tout développement pétrolier et gazier. Comme le souligne Robbie Picard, fondateur de Oilsands Strong : « Nous sommes soit un pays qui travaille ensemble, soit nous ne le sommes pas. »
Le Québec repose sur d’immenses réserves de minéraux critiques et un potentiel énergétique inexploité, et pourtant, il continue de bloquer des projets cruciaux sous prétexte de « l’acceptabilité sociale ».
En 2016, François Legault faisait campagne sur la réduction de la dépendance du Québec à la péréquation. Il promettait de stimuler la croissance économique en développant l’industrie pétrolière et gazière. Aujourd’hui, il a complètement fait marche arrière, allant jusqu’à interdire l’exploration pétrolière et gazière.
Malgré les préoccupations croissantes en matière de sécurité énergétique, Legault se cache toujours derrière l’excuse de « l’acceptabilité sociale ». Pourtant, selon un récent sondage, 74 % des Québécois sont favorables à la construction de pipelines.
Alors, le premier ministre a-t-il cédé aux mêmes forces idéologiques qu’il dénonçait autrefois ?
Robbie Picard, ardent défenseur de l’énergie canadienne, dénonce cette hypocrisie :« L’Alberta envoie des milliards au Québec en péréquation, mais en retour, nous ne pouvons même pas construire un pipeline dans notre propre pays. Nous exportons notre pétrole aux États-Unis pour ensuite le racheter. C’est absurde. »
Il avertit que cette inaction a des conséquences graves :« Nous avons dit non à l’Allemagne. Nous avons dit non au Japon. Maintenant, le Québec est lui-même à risque en raison de son manque d’indépendance énergétique. Si nous avions construit des pipelines il y a 10 ou 20 ans, le PIB du Canada serait bien plus élevé. Au lieu de cela, nous sommes toujours à la traîne derrière le Texas. »
Il souligne aussi l’absurdité de l’opposition environnementale aux pipelines :« Les pipelines sont plus sécuritaires et émettent moins de gaz à effet de serre que le transport ferroviaire. Pourtant, chaque projet se heurte à des manifestations. Pendant ce temps, le Canada ne produit que 0,15 % des émissions mondiales, mais nous sommes pris en otage par des activistes environnementaux. »
Pour Picard, cette politique énergétique incohérente met en péril l’unité nationale :« Si nous ne réglons pas ce problème, nous pourrions faire face à une crise constitutionnelle. L’Alberta est méprisée depuis trop longtemps. Nous avons les ressources pour être l’un des pays les plus riches au monde—il ne manque que la volonté politique. »

Alexandra Lavoie
Quebec based Journalist
Alexa graduated with a degree in biology from Laval University. Throughout her many travels, she has seen political instability as well as corruption. While she witnessed social disorder on a daily basis, she has always been a defender of society’s most vulnerable. She’s been around the world several times, and now joins Rebel News to shed light on today’s biggest stories.
