Montréal plonge dans le chaos : Les manifestations pro-Hamas deviennent violentes lors du sommet de l'OTAN
Vendredi, Montréal a été secouée par une manifestation illégale qui a dégénéré. Jeudi, environ 85 000 étudiants de plusieurs universités ont entamé une grève de deux jours, appelant à l’"intifada" et utilisant même le terme "solution finale", une référence inquiétante au génocide Nazi.
Le 22 novembre dernier, la ville de Montréal a été le théâtre de vandalisme, d’agressions et d’incendies de voitures, alors que les policiers anti-émeute avaient du mal à maîtriser la violence, les manifestants pro-Hamas masqués intensifiant leur destruction.
Les troubles ont débuté jeudi, avec la grève de 85 000 étudiants provenant de 13 universités, exigeant un désinvestissement d’Israël. Ces manifestations coïncidaient avec la conférence de l’OTAN à Montréal, et la rhétorique des protestataires était choquante. Ils ont ouvertement appelé à une "intifada" et ils ont évoqué la "solution finale", le plan Nazi responsable de la mort de six millions de Juifs.
Le premier jour, le Collège Dawson a été fermé, mais l’Université Concordia est rapidement devenue un centre névralgique des manifestations. Les étudiants de McGill, Concordia et Dawson ont forcé leur entrée alors que la sécurité tentait de les en empêcher.
Le lendemain, une foule immense, dont certains étaient masqués et portaient des keffiehs, a défilé violemment dans la rue près du Palais des congrès, où se tenait le sommet de l'OTAN.
Des affrontements ont eu lieu entre les policiers anti-émeute et les manifestants, certains portant des équipements de protection. Des bombes fumigènes ont explosé, des fenêtres ont été brisées et des voitures incendiées. Des journalistes, dont Hadi Hassin de TVA, ont été attaqués. Selon TVA, le SPVM a procédé à trois arrestations.
Le Premier ministre Justin Trudeau est resté silencieux jusqu'à la mi-journée du lendemain, tandis que plusieurs députés conservateurs et Pierre Poilievre ont condamné les violences dès la nuit même. Quand les autorités prendront-elles des mesures concrètes ? L’écart dans les réponses souligne un inquiétant système de justice à deux vitesses au Canada.
La réponse faible de la mairesse de Montréal, Valérie Plante — qualifiant la violence de "choquante" mais sans prendre de mesures — n'a fait qu'encourager les extrémistes.
Alexandra Lavoie
Quebec based Journalist
Alexa graduated with a degree in biology from Laval University. Throughout her many travels, she has seen political instability as well as corruption. While she witnessed social disorder on a daily basis, she has always been a defender of society’s most vulnerable. She’s been around the world several times, and now joins Rebel News to shed light on today’s biggest stories.