Le 7 mars, alors que mon producteur, Efrain Monsanto, et moi couvrions un événement de Mark Carney à Milton, en Ontario, nous avons une fois de plus été témoins des efforts déployés par son équipe pour éviter tout examen médiatique—surtout de la part de journalistes indépendants.

Carney, qui a officiellement été couronné nouveau chef du Parti libéral le dimanche suivant, a démontré à maintes reprises sa volonté d’exclure les médias qui ne cadrent pas avec le discours de son parti. À plusieurs reprises, son équipe a même appelé la police pour empêcher les médias indépendants d’assister à ses événements. Et cette fois-ci n’a pas fait exception.

Après s’être vu refuser l’accès, j’ai tenté de poser une question simple mais essentielle à un agent de la GRC : qui paie pour la sécurité de Mark Carney ? Est-ce les contribuables ou le Parti libéral ? Après tout, Carney n’était à ce moment-là ni un leader élu ni même un député—il n’était qu’un simple citoyen en campagne pour la direction du parti. Alors pourquoi bénéficie-t-il d’un niveau de sécurité digne d’un Premier ministre en fonction ?

Comme si cela ne suffisait pas, le député libéral Adam van Koeverden—connu pour avoir lancé un "Va te faire f*"** à un citoyen remettant en question les mesures de confinement—a même tenté de bloquer notre caméra. Une fois expulsés de l’événement, van Koeverden est allé jusqu’à fermer les stores, coupant ainsi toute possibilité de transparence.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là.

Lorsque je l’ai revu à Ottawa dimanche, j’ai voulu le confronter à ses actions. Sa réponse ? Fuir.

Voilà où en est le Parti libéral aujourd’hui : il évite toute responsabilité et n’hésite pas à appeler la police sur les journalistes qui osent les remettre en question.

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