Voici la vérité sur le chaos du débat électoral

Les médias traditionnels ont tenté de déformer la vérité sur ce qui s'est réellement passé pendant les deux jours des débats électoraux, en blâmant Rebel News pour l'annulation du point de presse — mais la réalité raconte une toute autre histoire.

Maintenant que la poussière est retombée, il est temps de clarifier ce qui s’est réellement produit lors des débats des chefs fédéraux à Montréal, les 16 et 17 avril.

Comme lors des élections de 2019 et 2021, Rebel News a dû engager des démarches judiciaires simplement pour obtenir l'accès aux événements de la Commission. Cette année, en 2025, nous avons encore une fois été forcés de défendre notre droit d’assister aux débats. Grâce à un précédent juridique établi par Ezra Levant, non seulement les journalistes de Rebel News ont pu accéder aux lieux, mais d'autres médias indépendants ont également été admis — y compris The Counter Signal, The Hub, True North, JUNO et le Western Standard. Rebel News était représenté par une équipe de cinq journalistes.

En 2021, les journalistes indépendants n’avaient droit qu’à une seule question chacun. Cette fois-ci, bien que la Commission savait exactement combien de journalistes seraient présents, elle a imposé une limite stricte d'une question et d'une relance par journaliste, dans une fenêtre rigide de 10 minutes par chef de parti.

Aucun enregistrement n'était autorisé à l’intérieur de la salle — règle que nous avons respectée.

Les journalistes indépendants se sont alignés de manière professionnelle et étaient bien préparés. Pourtant, dès le début des questions, certains journalistes des grands médias ont réagi avec hostilité visible. Certains ont chahuté depuis leurs sièges et ont frappé bruyamment sur leurs bureaux. Une journaliste de Radio-Canada a même perdu son sang-froid, accusant les journalistes indépendants de « voler du temps de questions ». Nous sommes restés professionnels, malgré ce manque flagrant de respect.

Les journalistes indépendants obtiennent une rare opportunité — une fois tous les quatre ans — de poser des questions aux dirigeants nationaux. Cela semble être insupportable pour certains représentants des médias traditionnels.

Ce soir-là et le lendemain, les grands médias ont déformé ce qui s'était passé. Certains titres ont faussement affirmé que Rebel News avait « dominé » le débat — alors que seulement quatre de nos journalistes ont réussi à poser une question. Drea Humphrey et moi avons été complètement ignorés par Jagmeet Singh. La question incisive de Drea est rapidement devenue virale — poussant Rosemary Barton de CBC à propager de fausses informations à ce sujet. Une correction a finalement été publiée, mais comme chacun sait, les rétractations passent souvent inaperçues.

Les médias traditionnels n'ont fait aucun effort pour distinguer les divers médias indépendants, regroupant souvent tout le monde sous l’étiquette « Rebel News ». Contrairement à certaines affirmations, aucun de nos journalistes n’a interrogé Mark Carney.

Le deuxième jour, le directeur de la Commission, Michel Cormier, a entrepris une tournée médiatique — y compris une apparition sur CBC — où il a exprimé ouvertement son opposition à notre présence, malgré notre accréditation légale.

Vers 18 h 10, Ezra Levant a attendu que David Cochrane et Rosemary Barton de CBC passent en pause publicitaire pour demander un droit de réponse. Il voulait corriger les fausses affirmations à l'égard de Rebel News. L’échange bref — manifestement hors d’antenne — a duré moins d’une minute. La réaction de CBC ? Appeler la sécurité.

Peu après, Stuart Benson du Hill Times a crié des accusations contre Ezra. Ensuite, une femme a informé Ezra que CBC voulait son expulsion en invoquant une fausse allégation — qu’il aurait tenté d’interrompre leur diffusion en direct. Ezra avait des preuves claires contredisant cette accusation. Plus tard, David Cochrane a faussement affirmé que les accréditations d'Ezra avaient été révoquées. Encore un mensonge.

Lorsque Ezra est retourné dans la salle de presse, plusieurs journalistes l'ont entouré de questions. Le moment a été capté en vidéo.

Lorsque le débat a repris, nous attendions la confirmation de la Commission concernant notre autorisation initiale — cinq journalistes de Rebel News, une question chacun. Finalement, l’ensemble du point de presse a été brusquement annulé. La justification donnée par Michel Cormier : « Ils n’étaient pas certains de pouvoir garantir un environnement adéquat pour la mêlée. » Comme prévu, les médias traditionnels nous ont blâmés.

Puis la situation a dégénéré. Un caméraman de Radio-Canada, qui avait déjà bousculé le journaliste Keean Bexte, a de nouveau bousculé physiquement Lincoln Jay. Lorsque je me suis approché du caméraman — en français — pour lui demander son nom et son média, il a tenté de cacher son identité. Lincoln et moi avons insisté pour obtenir une réponse.

À notre grande surprise, la police antiémeute avait déjà été appelée sur les lieux par Radio-Canada.

La situation s'est rapidement détériorée. Le caméraman a frappé le téléphone de Lincoln pour le faire tomber. Peu après, Terry Guillon — ancien chef des communications de Justin Trudeau, aujourd'hui associé à Mark Carney — est passé devant nous. Guillon a déjà eu des altercations avec Rebel News : il avait précédemment eu un accrochage avec Keean Bexte, m’avait escorté de force d'une retraite libérale, et avait coupé mon micro lors d’une conférence de presse. Lorsque David Menzies a pointé une caméra vers lui, Guillon a frappé son téléphone à deux reprises. C’est filmé.

Et ce même caméraman de Radio-Canada, qui a agressé nos journalistes ? Il a été vu plus tard en train de monter à bord de l'autobus de campagne libéral, son matériel en main. Malgré ces agressions physiques évidentes, la police n'est pas intervenue.

Pendant ce temps, les médias traditionnels ont continué à propager de fausses affirmations — certains allant jusqu'à suggérer des liens entre Rebel News et le Parti conservateur. Soyons clairs : sous l'ancien chef Erin O’Toole, nous étions systématiquement bloqués par le Parti conservateur. La différence aujourd'hui ? Sous la direction de Pierre Poilievre, la liberté de presse — pierre angulaire de toute démocratie fonctionnelle — a été partiellement restaurée.

Alexandra Lavoie

Quebec based Journalist

Alexa graduated with a degree in biology from Laval University. Throughout her many travels, she has seen political instability as well as corruption. While she witnessed social disorder on a daily basis, she has always been a defender of society’s most vulnerable. She’s been around the world several times, and now joins Rebel News to shed light on today’s biggest stories.

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