Une journaliste indépendante arrêtée brutalement par la police de Montréal pour avoir filmé une marche pro-terroriste
Après avoir été encerclée et agressée par des militants pro-Hamas, Natasha Graham a été violemment arrêtée par le SPVM pour le « crime » de journalisme citoyen.
Samedi, Rebel News couvrait à Ottawa la marche annuelle anti-israélienne sur la colline du Parlement. Mais l’histoire la plus choquante s’est déroulée le lendemain, à Montréal.
Dimanche, le groupe Montréal4Palestine a annoncé une manifestation devant la basilique Notre-Dame, un lieu sacré pour les chrétiens. Comme à leur habitude, ils concluent ce genre de rassemblement par une prière publique. Nous savions que le public avait le droit de voir cela — d’autant plus qu’aucun autre média ne couvrait l’événement.
C’est une histoire que vous devez connaître. Je vous invite fortement à visionner les images que nous avons captées — c’est crucial. La liberté de la presse est attaquée, et cela se passe sous nos yeux. La vérité est muselée, mais nous sommes là pour vous montrer ce que d’autres n’osent pas toucher.
Vous connaissez peut-être Natasha Graham, une journaliste indépendante qui documente la montée de l’antisémitisme à Montréal depuis le 7 octobre 2023.
Elle n’a peur de rien, et je travaille avec elle pour couvrir des sujets qui comptent. Natasha a été arrêtée simplement pour avoir fait son travail : couvrir une manifestation pro-Hamas et anti-israélienne à Montréal dimanche dernier. C’est scandaleux, et ce qui s’est passé va vous choquer.
Rendez-vous sur SaveNatasha.com pour soutenir sa lutte contre ces accusations criminelles injustes.
Natasha et moi étions sur place pour documenter cette manifestation pro-terroriste, comme nous l’avons fait à plusieurs reprises auparavant. Vers 16 h 45, nous sommes arrivés et avons entendu Iyad Abuhamed — une figure anti-israélienne bien connue, qui a qualifié les attaques du Hamas du 7 octobre de « grande victoire » — s’adresser à la foule en appelant même au jihad. Natasha et moi avons filmé calmement son discours troublant depuis le trottoir, sans déranger personne.
Mais quelques instants après le début de la marche, l’homme au micro nous a repérés. Il a commencé à scander : « Tous les sionistes sont racistes ! Tous les sionistes sont des terroristes ! » La foule s’est alors retournée contre nous. Des manifestants nous ont encerclés, galvanisés par ses propos, criant des menaces et tentant de nous intimider.
Regardez les images — c’est glaçant. La situation a dégénéré. La foule s’est resserrée autour de nous, au point que Natasha et moi avons été physiquement agressés. L’homme qui m’a attaqué est Ziad Mowafy, déjà filmé en train de proférer des menaces de mort. Caché derrière un masque, il n’a pas hésité à frapper une journaliste. L’agressivité était démesurée. Natasha a également été agressée. Et la police ?
Lorsque nous avons signalé les agressions, un agent du SPVM a minimisé les faits, insinuant que c’était nous le problème — prétendant que nous provoquions et agressions les manifestants.
J’ai profité de l’occasion pour poser mes questions en personne, comme le font les journalistes. Mais à ce moment-là, l’agent Simon Fortier m’a repoussé physiquement en disant : « Je sais pour qui tu travailles. Tu es avec Rebel News. » Il m’a accusé de semer le trouble et m’a menacé d’arrestation. Il répétait le nom de mon média à voix haute, me désignant clairement à la foule.
Lorsque Natasha est intervenue pour lui demander de contrôler la foule, l’agent Fortier s’en est pris à elle également. Il lui a dit que notre seule présence « troublait » la manifestation. Incroyable, non ? Il a même justifié les slogans antisémites et les appels au génocide, sous prétexte qu’ils étaient « protégés » par la Charte des droits et libertés. Soyons clairs : les discours haineux, les appels au génocide et le soutien à des organisations terroristes ne sont pas protégés — ce sont des crimes.
Puis, les choses ont pris un tournant encore plus sombre.
L’agent Fortier s’est mis à intimider Natasha, s’approchant dangereusement d’elle, alors qu’elle se tenait à plusieurs mètres de la foule. Elle lui a demandé d’arrêter de la toucher — son ceinturon et son équipement frottaient contre elle — et a tenté de reproduire son comportement pour illustrer son inconfort. C’est alors qu’il lui a agrippé les hanches, un geste totalement inapproprié de la part d’un agent masculin. Quand Natasha a repoussé sa main d’un geste ferme — elle filmait avec l’autre — en disant « Ne me touchez pas », il a perdu son sang-froid. Il lui a tordu les bras et l’a arrêtée pour « agression » et « entrave au travail d’un agent ».
Regardez la vidéo : trois policiers plaquent au sol une mère et journaliste, lui tordent les bras et les poignets alors qu’elle crie de douleur, sa caméra toujours autour du cou. La foule a applaudi pendant que des policiers agressaient une journaliste. Ils criaient qu’elle travaillait pour Rebel News — ce que Natasha a nié à plusieurs reprises.
Soyons clairs : Natasha n’a jamais travaillé pour nous, elle n’a jamais reçu un sou de notre part. Elle est 100 % indépendante. La police a ensuite annoncé qu’ils allaient « la déposer quelque part ». Vous devez voir ça de vos propres yeux. Ce qui est arrivé à Natasha est une honte.
Les foules pro-Hamas font la loi à Montréal — lançant des fumigènes, vandalisant, intimidant et agressant les gens, scandant des slogans antisémites et génocidaires — et la police les protège.
Mais une journaliste indépendante, venue documenter un événement public, se retrouve avec des accusations criminelles, des blessures physiques et un traumatisme psychologique. Nous sommes solidaires de Natasha. Si vous l’êtes aussi, aidez-la à se défendre en faisant un don sur SaveNatasha.com pour que ces accusations injustes soient abandonnées.

Alexandra Lavoie
Quebec based Journalist
Alexa graduated with a degree in biology from Laval University. Throughout her many travels, she has seen political instability as well as corruption. While she witnessed social disorder on a daily basis, she has always been a defender of society’s most vulnerable. She’s been around the world several times, and now joins Rebel News to shed light on today’s biggest stories.
